A l’occasion des vœux 2019 de PFA, la plateforme de la filière automobile et des mobilités réunissant les principaux acteurs de l’industrie automobile française, le président Luc Chatel a appelé à la « construction d’un nouvel avenir pour l’automobile française et toute sa filière mobilité rassemblées dans l’équipe de France de l’automobile ». En évoquant une situation incertaine liée à « des bouleversements sans précédent comme sans doute jamais l’automobile n’en a connu depuis son invention », l’ancien secrétaire d’état à l’industrie puis ministre de l’éducation nationale de Nicolas Sarkozy, a indiqué que l’automobile devait faire face à trois disruptions majeures : « technologique avec l’électrique et le véhicule autonome, numérique avec le véhicule connecté et la protection des données, et sociétale avec le facteur environnemental et les nouvelles mobilité ».
Devant un parterre d’industriels, Luc Chatel a dénoncé la prise en main des politiques sur l’avenir de l’automobile, remontant à l’affaire du « dieselgate ». En rappelant que « les solutions seront industrielles ou ne seront pas », il a souhaité que chacun fasse son métier, et précisé que « les politiques ne doivent pas faire le métier des industriels, en prenant a priori des options technologiques ».
En appelant l’événement phare de la filière, le Mondial de l’automobile de Paris, à se réinventer, Luc Chatel a indiqué qu’un nouveau cahier des charges était en cours de rédaction pour lancer un appel d’offres auprès d’organisateurs de salons et « rendre au Mondial son esprit pionnier ». L’objectif est de permettre au Mondial de l’Auto de Paris de redevenir le salon international de référence.
Le contrat d’AMC Promotion, l’organisateur historique du salon ayant été dénoncé, il reste à savoir comment les équipes en place s’intégreront dans la nouvelle organisation.
Source de l’information : www.auto-infos.fr