Richard Martin présente les évolutions de BIJORHCA Paris, le salon dont il est le Directeur Adjoint et Directeur Artistique.
Gazette des Salons : L’édition de janvier de BIJORHCA ouvrira bientôt ses portes, pouvez-vous nous rappeler son positionnement ?
Richard Martin : Bijorhca Paris est l’unique salon professionnel international de bijouterie en France. Il présente une offre globale du bijou à destination des acheteurs du monde entier. Bijorhca Paris appartient au groupe Reed Expositions France et a pour partenaire officiel La Chambre Syndicale BOCI.
Le salon qui se tiendra du 23 au 26 janvier dans le pavillon 5 de la porte de Versailles, est dédié exclusivement à la Bijouterie Précieuse et Fantaisie, aux Montres et aux Industries qui s’y rattachent (assurances, logiciels, sécurité, etc.). Deux sessions de Bijorhca Paris se tiennent chaque année à Paris, en janvier et en septembre.
GdS : Qui sont les exposants de Bijorhca, et quelles sont leurs attentes ?
RM : Le salon permet aux jeunes marques, aux créateurs mais aussi aux maisons les plus établies sur la scène française et internationale de présenter leurs nouvelles collections au sein d’un environnement résolument mode et ciblé sur leur secteur d’activité. Il leur permet également d’accroître leur visibilité et notoriété auprès d’acheteurs et journalistes français et internationaux. Enfin, et surtout, ils viennent pour vendre leurs collections aux acheteurs du monde entier.
GdS : Qui sont ces exposants ?
RM : 500 marques sont représentées en janvier, dont la moitié est internationale : espagnols, italiens, allemands, belges, portugais, brésiliens, américains, russes… A l’image d’un marché de la bijouterie très dynamique, le salon connait un turnover important, et chaque session est l’occasion de découvrir de nouvelles marques. Nous allons ainsi accueillir 120 nouveaux exposants en janvier. Le salon est aussi directement lié à l’activité des professionnels de la mode, qui transposent leurs créations dans les accessoires.
Bijorhca Paris apporte un soin particulier aux jeunes créateurs qui arrivent sur le salon avec de nouvelles marques. Des stands de 4 m2 leurs sont proposés dans le « Fashion et le Precious Village » à un tarif très compétitif proche de 2000 euros. Cela leur donne la possibilité unique de présenter leurs créations à des acheteurs du monde entier.
L’espace « Cream » quant à lui s’adresse à une sélection de marques pour la plupart assez récentes qui proposent des collections pointues. Ce secteur accueille environ 40 marques.
GdS : Pouvez-vous nous parler des visiteurs de Bijorhca ?
RM : Ce sont près de 15.000 acheteurs qui se déplacent à chaque session de Bijorhca Paris, dont 35% de visiteurs internationaux et majoritairement pour passer commande. En janvier ils viennent acheter de « l’été », afin d’être livré au plus tôt dès février/mars. Cependant certain acheteurs viennent également passer commande pour l’automne/Hiver et c’est pour cela que nous ne souhaitons pas donner de saisonnalité à notre salon comme peuvent le faire certains salons de mode. Ce serait trop réducteur pour nos visiteurs qui souhaitent avoir une vision globale des saisons à venir.
GdS : A propos de saisonnalité, Bijorhca se tient désormais en septembre, au lieu de juillet ?
RM : En effet, pendant deux ans (2012, 2013), nous avons fait la tentative de suivre les salons de mode en juillet. Cela semblait logique au premier abord, mais les rythmes de vente de notre secteur ne sont pas les mêmes que ceux de la mode, notamment pour l’Or, la joaillerie et les montres. Cette tentative n’a pas été concluante et nous avons décidé de réagir. En 2014, le retour en septembre s’est immédiatement accompagné d’un retour vers le succès. Ce retour à nos dates historiques a été un pari réussi. Pour accompagner ce changement nous avons communiqué largement sur ce retour aux dates initiales et nous avons reçu l’appui des différents syndicats et fédérations du secteur.
Enfin, nous sommes très heureux de la décision d’un retour en septembre pour le salon du prêt-à-porter, ce qui permettra de retrouver une belle synergie pour tous nos exposants et nos visiteurs.
GdS : Quelles sont les animations marquantes de cette session de janvier ?
RM : La Precious Gallery fait son grand retour avec la sélection des best-of de la bijouterie précieuse. Elle rassemble quatre tables dédiées, pour la première fois, aux montres et aux parures de bijoux argent, or et vermeil. Cette session verra aussi l’arrivée de l’espace design-contemporain au sein du Fashion Village. Cette allée, située à gauche de l’allée centrale, regroupe une quinzaine de marques. En outre, nous avons créé un circuit qui permet de guider le visiteur vers les endroits clés du salon.
GdS : Vous qui incarnez ce salon depuis des années, quelle forme de conclusion apporteriez-vous ?
RM : Je travaille sur ce salon depuis 14 ans, au départ en tant que responsable commercial des marques françaises, pour en devenir depuis plusieurs années déjà, le Directeur adjoint et Directeur Artistique. Mon passé de créateur de bijoux et d’objets de décoration m’a permis de m’investir totalement dans ce projet et de le développer au mieux.
Je suis extrêmement vigilant sur la qualité du salon qui est la source première de son succès. Nous sommes en réflexion permanente pour le faire évoluer en gardant toujours à l’esprit cette exigence de qualité. Bijorhca est un très beau produit qu’il faut savoir faire briller !
Hervé Boussange