Bien que des doutes étaient déjà apparus dans les prévisions économiques de l’événementiel pour 2020, le Coronavirus n’en faisait pas partie. Le bilan mondial des victimes a atteint la barre des 3000 morts. En précisant que le nombre de personnes infectées ne cesse d’augmenter en Europe. Pour la France, 130 cas sont désormais confirmés, dont 3 décès à ce jour.
En mesure de précaution, tous les rassemblements de plus de 5.000 personnes dans des lieux confinés sont interdits sur le territoire français. De ce fait, événements de tous types ont dû être annulés ou reportés. Certains lieux fermeront également leurs portes temporairement.
Annulation obligatoire des événements
La vitesse de propagation du COVID-19 a contraint le gouvernement français à prendre des mesures radicales. La France a désormais atteint le stade 2 de l’épidémie. Ainsi, plusieurs événements sportifs, culturels et festifs n’auront pas lieu ou changeront de date. Le premier de la liste, le Salon de l’Agriculture écourté samedi dernier.
Dans l’inventaire des annulations, on distingue le Salon du livre, le semi-marathon de Paris, le carnaval d’Annecy et le Mipim de Cannes parmi d’autres. Soulignons également la fermeture du Musée du Louvre depuis dimanche. Ce chamboulement dû au Coronavirus aura sans doute plusieurs conséquences organisationnelles et économiques sur le secteur événementiel. Il ne s’agit malheureusement pas ici de résultats positifs.
Des lourdes pertes économiques pour le secteur événementiel
Bien au-delà des procédures que requièrent ces annulations, ce sont les impacts économiques de la situation qui inquiètent le plus les professionnels de l’événementiel. Derrière ces concerts et ces salons, il y a plusieurs acteurs qui investissent des ressources. Le lieu, la logistique, les prestataires et même les restaurants qui bénéficient de la hausse de fréquentation en font partie. Sans oublier le premier perdant : les organisateurs.
Les salles de spectacle en France peuvent accueillir jusqu’à 5.000 personnes. Les billets sont en préventes depuis des mois à l’avance. Ces tickets devront être remboursés, des dédommagements pourraient être réclamés, alors qu’aucun bénéfice n’aura lieu. Le retour sur investissement dérive au négatif.
De plus, l’événementiel français ne pourra pas compter sur les collaborateurs étrangers jusqu’à nouvel ordre. Ces derniers ont désormais peur de se poser sur le sol européen. Une situation incommodante à la fois pour l’événementiel et pour le tourisme.
Cet article est publié en partenariat avec evenement.com le mag de la communication événementielle