L’Aiguille en Fête, le Salon International des Arts du Fil ouvre ses portes du 4 au 7 février 2016 dans le Hall 5 de la porte de Versailles. Il accueillera plus de quarante-cinq mille visiteuses, passionnées par les arts et loisirs textiles.
Cette treizième édition est placée sous le signe des Mayas, de l’art textile contemporain, de la couture, du tricot, de la broderie et du patchwork. En bref, c’est une ruche fiévreuse et passionnée qui accueille les visiteurs avides de découvertes…
Triés sur le volet, les 250 exposants du Salon arrivent de tous les horizons de la Planète Fil. Qu’ils viennent d’Afrique du Sud ou du Japon, d’Italie ou bien des USA, de Besançon ou de Bruxelles, de Londres ou de Berlin, ils transportent dans leurs malles les tissus les plus rares, les soies les plus précieuses, les fils les plus surprenants… Voyageurs au long cours, curieux de tout ce qui constitue cet univers, ils n’ont d’autres objectifs que de surprendre et séduire un public passionné.
L’Université du fil avec les meilleurs enseignants
Pendant quatre jours, le salon se transforme en une véritable Université du fil où sont dispensées plus de 1200 heures de cours. Ces formations sont données par des grands professionnels permettant à tout un chacun d’apprendre le B A Ba ou bien de se perfectionner.
Dans les 12 000 m2 dédiés entièrement aux arts du fil, on débusque aussi bien l’école de dentelle que l’association la plus dingue de tricot ou la créatrice textile la plus en vue…
La tournée des bars…
Qui imaginerait qu’un salon pour passionnées de loisirs textile est en fait une incitation à fréquenter toutes sortes de bars… en tout bien tout honneur : bar à customisation, bar à couture, bar des auteurs, bar à fil, et cette année un bar à patch qui permet de s’initier au rite de la “quilting bee”. Ici, les bars ne désemplissent pas de la journée, et pour cause : on y fait tout ce que l’on n’a peut-être jamais osé faire, on y rencontre des professionnels qui vous prennent par la main et des débutantes qui ne demandent qu’à découvrir, qu’à apprendre, le tout dans une atmosphère studieuse et festive.
Les Mayas, 3000 ans de culture
Depuis plus de 3 000 ans, les Mayas résistent à tout : aux guerres intestines, aux bouleversements climatiques, aux massacres des conquistadors, au fléau des maladies, aux dictatures les plus violentes. Les textiles Mayas d’hier ou d’aujourd’hui présentés à l’Aiguille en fête sont les véritables trésors d’une civilisation qui n’a jamais abandonné les seules armes susceptibles de faire remporter tous les combats : les armes culturelles.
L’Aiguille en Fête, c’est également le Championnat de Vitesse de Tricot, “SpeedKnittingc” qui réunit sur un véritable ring les tricoteuses les plus rapides de l’année. A découvrir également durant cette édition, un événement festif sur le thème du recyclage où l’on apprend à récréer, par exemple, à partir de vieilles nippes, une jupe “couture”,
Enfin, l’Aiguille en Fête c’est aussi une véritable galerie-musée avec deux grandes expositions : l’une consacrée à l’Art textile Maya et aux évocations qu’il suscite, l’autre à l’art textile contemporain, présentant les œuvres d’artistes ayant poussé dans leurs derniers retranchements différents thèmes autour du fil.