Parmi la multitude d’évènements consacrés aux loisirs créatifs, souvent généralistes, l’Aiguille en fête se distingue en revendiquant une activité bien précise : les travaux d’aiguilles. En s’affirmant en tant que Salon International des Arts du Fil, l’Aiguille en Fête attend plus de 45 000 visiteurs passionnés par les Arts et Loisirs Textiles.
Du 6 au 9 février 2014, cette onzième édition qui retrouve la porte de Versailles, sera placée sous le signe de la créativité tout azimuth :
Design, décoration, sculpture textile, oeuvres diverses, le salon mettra en lumière tout ce qui fait la mode et les tendances du secteur…
La planète en pointillés
Les 250 exposants sélectionnés avec soin, viennent des quatre coins de la Planète Fil : d’Afrique du Sud ou du Japon, d’Italie ou des USA, de Carpentras ou de Bruxelles, de Berlin ou de Londres. Ils transportent dans leurs malles les soies les plus précieuses, les tissus les plus rares, les fils les plus étonnants. Voyageurs au long cours, curieux de tout ce qui constitue l’univers textile.
Dans cette caverne d’Ali-Baba dédiée aux arts du fil, on débusque aussi bien l’école de dentelle venue du fond des âges que l’association la plus fondue de tricot, l’artiste brodeur le plus incongru venu d’Irlande que la créatrice textile la plus déjantée…
Au fil des savoirs
Pendant quatre jours, le salon se transforme en une formidable université du fil où sont distillées plus de 1 200 heures de cours. Sur ce campus de la maille, des maîtres reconnus viennent partager leurs savoirs et animer des ateliers grand public, permettant à tout un chacun d’envisager leur art sous toutes les coutures.
Au-delà de ces sessions officielles, le salon regorge de lieux d’apprentissage gratuits : ce sont les bars en libre-service, dédiés à la couture, au tricot, au crochet…
La couture, c’est du sport
Le public peut assister ou participer au Championnat de Vitesse de Tricot. A découvrir également, le Championnat de Couture Créative, “Les Bobines d’Or” qui réunit des équipes de fanatiques de couture.
Enfin, sur 1 000 m2, les expositions les plus folles présentant les œuvres d’artistes ayant poussé dans leurs derniers retranchements les différents matériaux textiles.
Les artistes montrent leurs bobines
Le tissu stimule la créativité. Parmi la ribambelle d’artistes présentant leurs œuvres sur l’Aiguille en Fête, on retiendra :
- Le bestiaire crocheté d’Agnès Sebyleau dont l’univers vous fait faire un crochet par une étrange contrée corallienne, peuplée de gorgones et de méduses.
- Pascale Drivière qui recoud des morceaux d’histoire et reprise les accrocs du passé.
- L’humanité rapiécée d’Anne-Valérie Dupond, faite de milliers de petits morceaux de coton, de soie, de velours, de bas de jupe, de haut de robe, de déchirures beiges sur cotonnades sanguines, de tissu vert pétard que caresse une pièce de tulle, de tout un bric à brac enchevétré, malaxé, insensé, dépiauté…
- Les broderies d’Alice Kettle, exposées régulièrement dans de nombreux musées et galeries du Royaume Unis.
- Les parures des anges d’Emilie Moutard-Martin…