Parmi les nouvelles mesures annoncées lundi par le préfet de Paris, pour faire face à la progression inquiétante du Covid-19 dans les « zones d’alerte maximale », figurent l’interdiction des foires, des salons professionnels ou des spectacles sous chapiteau.
« Ces annonces ont logiquement suscité beaucoup d’inquiétudes et d »incompréhension » comme l’a notamment souligné auprès de l’AFP le gestionnaire de parcs d’expositions Viparis lundi soir.
Prise de conscience du ministre
Le secrétaire d’État en charge du Tourisme, Jean-Baptiste Lemoyne, a souhaité pouvoir travailler mercredi 8 octobre avec le secteur de l’événementiel sur des protocoles permettant une reprise d’activité pour la clientèle d’affaires.
« Un des moteurs du tourisme, c’est le tourisme d’affaires », or « les foires, les congrès, les salons sont encore entravés » et « je souhaite qu’on puisse avec Bruno Le Maire (le ministre de l’Économie, ndlr) travailler aussi sur des protocoles qui permettent à cette filière de reprendre des activités pour la clientèle d’affaires », a-t-il déclaré sur Public Sénat.
Pour les salons grand publics, il y aura peut-être encore des difficultés » pour le moment, mais les salons d’affaires, les séminaires, c’est important qu’ils puissent se tenir afin que les professionnels ne travaillent pas seulement par visioconférence, en se voyant par pixels interposés », a estimé M. Lemoyne.
« L’événementiel compte de grands professionnels qui savent gérer les flux », a-t-il ajouté.
Dans l’attente de décisions concrètes
Ces annonces, pour peu qu’elles soient rapidement suivies d’effet, sont de nature à rassurer la filière événementielle, avec le sentiment qu’enfin, les salons et congrès organisés et maitrisés par des professionnels ne sont en rien comparables à des rassemblement incontrôlés de population.
Frédéric Pitrou, délégué général d’UNIMEV témoigne de la forte attente de la profession et souligne ainsi : « Cela nous donne un peu d’espoir mais il faut rester vigilant pour que cela se concrétise dans des décrets »…